Le pédagogue Fernando Alberca bouleverse les codes de l’éducation avec une approche innovante qui redonne le goût d’apprendre aux élèves en difficulté. Sa méthode, fondée sur la psychologie positive et l’auto-motivation, ne cesse de faire ses preuves dans de nombreux établissements scolaires. Les résultats parlent d’eux-mêmes : des élèves transformés, des notes en hausse et un bien-être retrouvé.
Le constat alarmant de l’attention en classe
Vous souvenez-vous de ces longues heures passées à étudier sans regarder votre téléphone ? C’était dans les années 80, quand les élèves maintenaient leur concentration pendant près de 20 minutes d’affilée. Aujourd’hui, le temps d’attention moyen a chuté à 18 secondes. Une réalité qui reflète l’impact profond des technologies numériques sur nos capacités cognitives. Fernando Alberca, fort de ses 30 années d’expérience dans l’éducation, s’est penché sur ce phénomène pour développer une approche qui redonne aux élèves les clés de leur réussite.
« J’ai observé que le problème ne venait pas tant des capacités intellectuelles que de la manière dont les élèves abordent l’apprentissage », explique-t-il dans son dernier ouvrage « Todos los niños pueden ser Einstein » (Tous les enfants peuvent être Einstein).
Le pouvoir des mots que l’on se dit à soi-même
Les neurosciences l’ont démontré : nos pensées façonnent littéralement nos connexions neuronales. Le docteur Carol Dweck, psychologue à l’université de Stanford, a mis en évidence l’importance de ce qu’elle appelle « l’état d’esprit de croissance ». Ses recherches rejoignent parfaitement l’approche d’Alberca.
Marie Dupont, professeure de français dans un collège de Lyon, a expérimenté cette méthode : « J’ai vu des élèves passer de ‘je suis nul en dictée’ à ‘chaque erreur m’aide à progresser’. La transformation est spectaculaire ».
Les habitudes quotidiennes qui changent tout
La force de la méthode Alberca réside dans sa simplicité. Elle s’articule autour de rituels quotidiens accessibles à tous. Par exemple, commencer chaque séance de travail par une affirmation positive concrète : « Je vais comprendre ce chapitre de physique » plutôt que « Je dois étudier la physique ».
Alexandre Martin, neurologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, explique : « Ces micro-actions positives déclenchent la production de dopamine, l’hormone du plaisir, ce qui facilite la mémorisation et renforce la motivation ».
Une approche personnalisée de la motivation
Chaque élève possède ses propres leviers de motivation. Pour certains, c’est le désir de faire plaisir à leurs parents, pour d’autres, c’est l’envie d’intégrer une école spécifique. La méthode Alberca invite les élèves à identifier leurs motivations profondes et à les utiliser comme carburant.
Sarah, 15 ans, témoigne : « Avant, j’étudiais parce qu’il fallait le faire. Maintenant, je sais que chaque cours me rapproche de mon rêve de devenir vétérinaire. Ça change tout ».
Des changements mesurables et durables
Les établissements français qui ont adopté cette approche rapportent des résultats impressionnants. Au collège Victor Hugo de Nantes, la moyenne générale des classes test a augmenté de 2,5 points en un trimestre. Le taux d’absentéisme a diminué de 35%.
Le docteur Sophie Leblanc, psychologue scolaire, note : « Nous observons une amélioration significative de l’estime de soi chez les élèves. Ils retrouvent le plaisir d’apprendre ».
Mettre en pratique la méthode au quotidien
L’application de la méthode Alberca demande de la patience et de la régularité. Commencez par des objectifs modestes. Félicitez les efforts plutôt que les résultats. Créez un environnement propice à l’étude.
Thomas, père de deux collégiens, partage son expérience : « Nous avons transformé le discours à la maison. Plus de ‘tu dois’, mais plutôt ‘tu choisis’. Les devoirs ne sont plus un champ de bataille ».
Cette révolution pédagogique nous rappelle que l’apprentissage n’est pas qu’une question de capacités intellectuelles. C’est avant tout une question d’état d’esprit et de confiance en soi. La méthode Alberca offre un chemin pratique et accessible pour transformer l’expérience scolaire de nos enfants.
Une dernière réflexion d’Alberca résume parfaitement sa philosophie : « L’échec n’existe pas. Il n’y a que des tentatives qui nous rapprochent du succès ».
A retenir
- « J’ai observé que le problème ne venait pas tant des capacités intellectuelles que de la manière dont les élèves abordent l’apprentissage », explique-t-il dans son dernier ouvrage « Todos los niños pueden ser Einstein » (Tous les enfants peuvent être Einstein).
- Le docteur Carol Dweck, psychologue à l’université de Stanford, a mis en évidence l’importance de ce qu’elle appelle « l’état d’esprit de croissance ».
- Au collège Victor Hugo de Nantes, la moyenne générale des classes test a augmenté de 2,5 points en un trimestre.